Suite à la réunion du 23 février, nous somme en train de finaliser les baux qui devront être signée entre les propriétaires des terrains et ceux qui veulent un terrain pour cultiver leurs légumes. Les choses avancent et elles devraient s’accélérer. [Voir]
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da Jean-Marc Fonseca, 11.2.2013
Per i nostri fratelli e sorelle del Piemonte e della Liguria
Abbiamo iniziato tre giorni fa, un grande operazione di ricoltivazione dei terreni abbandonati della piana del Var, a beneficio di tutte le famiglie di Nizza e la sua area di influenza.
Dopo un anno l’ “Operazione Terra Segurana” è stata lanciata sul terreno di una vecchia famiglia di agricoltori Nizzardi minacciati di sfratto da parte del Comune per costruire la sua “via di 40 metri” attorno alla quale è previsto un progetto di urbanizzazione.
Oggi sviluppiamo la nostra azione domandando ai proprietari di terreni incolti di acconsentire, in cambio di un piccolo affitto, a cedere la loro terra coltivata per offrirla a un gran numero di famiglie che vi pianterebbero frutta e verdura.
In questo momento di crisi ci è sembrata un’idea utile e un’azione di solidarietà.
E tutti ne avranno beneficio: i proprietari avranno un piccolo reddito per quella terra che a loro non rende e le famiglie verdure fresche e sane a spese contenute.
Se ci mettiamo in contatto con voi è perché abbiamo bisogno di sapere chi di voi sarebbe interessato a una parte di quella terra. Presto incontreremo i proprietari e avremmo bisogno di sapere la dimensione dell’area da riservare per questa operazione.
Potete rispondere o via mail [terrasegurana@gmail.com] o sulla pagina dell’evento che abbiamo creato su facebook: Jardins Familiaux Partagés.
Le Président et le bureau de “Terra Segurana”
PS: non dimenticate che queste azioni hanno lo scopo di evitare che l’eccessiva urbanizzazione della Piana del Varo… c’è già un… nuovo stadio (che già rivela essere una voragine finanziaria). Siete tutti interessati!
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– Elle représente par sa nappe phréatique, la seule réserve d’eau potable d’un bassin important de population.
– Elle représente une réserve de terre nourricière vitale en cas de crise.
– Vouloir domestiquer le cours du Var fait courir des risques aux populations riveraines tout en supprimant la biodiversité qui s’y maintient.
– Non seulement les projets d’urbanisation inconséquents développent un climat d’insécurité vis-à-vis de nos populations, mais en plus ils nous engagent dans une spirale qui fera supporter à des générations un endettement colossal.
Cette folie a commencé avec l’érection de l’Alliance Riviera Stadium qui est démesuré par rapport aux besoins réels, par le réaménagement prévu du Delta du Var avec l’extension des Ports de Cagnes-sur-Mer et de St Laurent, enfin, avec la décision d’urbaniser le reste de ces terres à la grande satisfaction des promoteurs immobiliers et des grandes multinationales du BTP.
Mais, tout cela s’est fait en spoliant de son patrimoine la population concernée.
Que l’on ait laissé faire n’importe quoi dans la Plaine du Var (dont la construction de grandes surfaces commerciales sans permis de construire) est une évidence, mais, il faut rappeler que les héritiers des clans au pouvoir durant cette période, dont ils faisaient partie d’ailleurs et qui sont aux affaires aujourd’hui, en portent la responsabilité. Faire comme s’ils venaient de sortir du nid, complètement innocents, est une escroquerie manifeste.
Cela nous amène à faire un autre constat: l’agriculture maraîchère traditionnelle de la Plaine du Var, ne pouvait évidemment pas rester concurrentielle face aux circuits de distribution et aux centrales d’achat que ces mêmes responsables politiques avaient favorisée avec l’implantation de ces grandes surfaces commerciales. Les légumes produits artificiellement et industriellement en Espagne ou ceux venus de pays à faible charge de main d’œuvre (Afrique-Maghreb-continent asiatique ou latino-américain) ne pouvaient que concurrencer ceux, de qualité, produits localement.
Il s’agissait donc d’une action préméditée et concertée depuis plusieurs dizaines d’années, avec une bonne dose de mépris, au détriment des populations locales.
Alors certains agriculteurs ou producteurs locaux se sont découragés, et ont baissé les bras. Ils ont pensé qu’ils ne pourraient résister à l’inexorable rouleau compresseur du« progrès » per una manada de cée (pour une poignée de poids chiche), ils ont laissé leurs terres et sont partis s’apercevant plus tard que certains charognards rusés avaient, pour leur part, réalisé des profits considérables qui n’étaient que les fruits de leur propre spoliation.
Avec l’Opération « Terra Segurana », nous avons amorcé, il y a presque un ans, un processus de défense des intérêts des expropriés (telle la famille Venturino)….. et, dans le même temps, un mouvement de reconquête des terres fertiles.
Avec l’aide d’avocats et de juristes nous nous sommes aperçus que la machine à exproprier avait des failles et que des jurisprudences de la cour de cassation pouvaient être exploitées au profit des populations locales.
Nous avons prouvé, aussi, que nous étions à même de faire des propositions pour revaloriser le capital et le patrimoine que représente ces terres fertiles de la Plaine du Var.
Association Terra Segurana, parution au Journal Officiel, paru au numéro 5 (145° année) en date du samedi 2 février 2013, au chapitre Associations, 06- Alpes Maritimes, au paragraphe Modifications. La date de déclaration mentionnée au JO est le 23/1/2013. Le siège social est fixé au 8 rue Antoine Gautier, 06300 Nice.
