Ouvrage construit en 1780, il reliait le bassin du Léman à la Savoie et à la France. Haut lieu de la première révolution industrielle, il a épuisé les habitants, encore soumis à la corvée, de toutes les paroisses de Carouge à Frangy. Il appartient ainsi doublement à notre patrimoine. Peut-on laisser les édiles et les urbanistes en disposer ? On s’indigne de la destruction des anciens temples de l’Irak mais on accepterait celle d’un pont ou son travestissement!
NOUS REFUSONS LA DESTRUCTION DE CE MONUMENT HISTORIQUE
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Ce samedi 20 juin 2015 à 15 heures les associations La Salévienne ainsi que l’association Les mémoires et patrimoines de Saint Julien en Genevois organisent une journée d’information sous le pont Manera.
Confédération Savoisienne appelle tous ces adhérents et sympathisants à ce rassemblement afin de montrer notre intérêt pour notre patrimoine historique.
Construit en 1780 par l’architecte de Carouge Vicenzo Manera, cet ouvrage du génie civil issue d’une commande royale appartient encore aujourd’hui aux acquis sardes.
La république française, et la mairie de Saint Julien souhaitent aujourd’hui le détruire afin de créer de nouveaux accès à la ville ( accès qui existent déjà ) et à ce titre cet ouvrage devrait être détruit.
La stupidité des administrations françaises n’a d’égal que son triste goût architecturale puisque : outre l’horrible ouvrage qu’ils ont l’intention de créer nous tenons de sources de géomètres que ce pont peut très bien supporter le trafic urbain du présent : il semble que cette commande royale puisse supporter aisément jusqu’à 19 tonnes de passage par véhicules : donc aujourd’hui encore cet ouvrage permettrait le passage de poids lourds à 2 essieux.
D’après les informations que nous tenons de l’enquête publique : l’on parle de 300.000 € de démolition et de 21 000 000 € de travaux : la république française ne semble pas encore suffisamment endetter pour cesser des projets aussi inutile que celui qui se fomente actuellement.
En dehors de cela il convient de rappeler que ce pont a été construit à l’époque de la monarchie sarde et qu’à ce titre les communes concernés allant de Carouge a Seyssel ont été soumises à « la corvée royale » : impôt exceptionnel qui permettait de financer des ouvrages spéciaux comme le pont Manera.
Il convient de préciser que se sont des sujets sardes qui ont construit ce pont qui a coûté à l’époque 500 000 livres savoisiennes et donc à ce titre : cet ouvrage n’appartient pas à la république française qui ne l’a pas payé : elle ne peut prétendre en disposer à sa guise pour agrémenter le lobby de ses petits PDG des grandes entreprises de la médiocrité civile.
C’est pourquoi Confédération Savoisienne a décider d’emboîter le pas aux associations du patrimoine afin de leur fournir toute l’aide juridique dont ils auront besoin pour sauver cet ouvrage royale de la grande Maison de Savoie.
L’administration française doit comprendre une bonne fois pour toute qu’en tant que pays de tutelle elle n’est que garante de la Savoie et non pas propriétaire.
Des lors le permis de démolir n’a pas encore été déposé et nous surveillons de très près cette dépose qui constituera le commencement de notre travail.
Nous vous tiendront informé des suites de cette affaire.
Vous pouvez soutenir les associations qui oeuvrent contre la démolition du pont Manera en signant la pétition en ligne