JUSTICE/Une plainte du député-maire de Bonneville et une de trois gendarmes ont notamment valu à la femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil d’être placée en garde à vue
Passy (Du correspondant de l’Agence de presse indépendante de Savoie, APIS).— Au sortir vers 16 h 30 mercredi 13 mai 2015 de la brigade territoriale de gendarmerie à Passy, dans laquelle elle se trouvait gardée à vue depuis 15 h le même jour, Valérie Dugerdil, la femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil et qui milite elle-même pour une Savoie indépendante, a indiqué au correspondant de l’Agence de presse indépendante de Savoie (APIS) qu’elle se voyait effectivement suspectée d’avoir organisé une manifestation sur la voie publique sans «déclaration préalable» mais pas celle du mercredi 28 janvier 2015 devant la brigade territoriale de gendarmerie à Bonneville, où son mari avait été placé en garde à vue soupçonné lui aussi d’être à l’origine d’une manifestation “sauvage”.
Est imputé à Valérie Dugerdil d’être à l’origine d’une précédente manifestation, qui avait eu lieu mardi 16 septembre 2014 devant le palais de justice de Bonneville, où son mari comparaissait chez la juge de l’Application des peines au sujet de nonante jours-amende à 40 euros l’un qu’il refusait de payer à l’État français et qui lui vaudront d’être incarcéré pendant trois mois, moins trois semaines de réduction de peine (une par mois), à la maison d’arrêt départementale de la Haute-Savoie à Bonneville du 28 janvier au 7 avril 2015. La manifestation du 16 septembre 2014, une fois Fabrice Dugerdil sorti du cabinet de la juge de l’Application des peines, s’était portée sur le marché, qui se déroule les mardi et vendredi matins sur la place de l’hôtel de ville de Bonneville, que détient le député-maire UMP Martial Saddier. Celui-ci en a déposé plainte, ayant craint ce jour-là «pour son intégrité physique», selon ce que Valérie Dugerdil a confié au correspondant de l’APIS. Une autre plainte, visant Valérie Dugerdil en personne, a été déposée, non pour des injures mais un «outrage», par trois des gendarmes postés ce 16 septembre 2014 devant le palais de justice de Bonneville. Les paroles incriminées sont «Justice de merde!», «Justice pourrie!» et «FFO hors-la-loi!». Les indépendantistes savoisiens appellent les gendarmes français «FFO», pour «Forces françaises d’occupation», et les considèrent comme des «hors-la-loi» dans la zone dite «neutralisée» de la Savoie, héritée de l’acte final du congrès de dénapoléonisation de l’Europe conclu le 9 juin 1815 à Vienne, capitale de l’Autriche. (APIS, 13 mai 2015 h 17:30)
JUSTICE/La femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil est sortie de garde à vue
Passy (Du correspondant de l’Agence de presse indépendante de Savoie, APIS).— Valérie Dugerdil, femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil et qui milite elle-même pour une Savoie indépendante, a quitté vers 16 h 30 mercredi 13 mai 2015 la brigade territoriale de gendarmerie à Passy, où elle se trouvait gardée à vue depuis le même jour à 15 h. (APIS, 13 mai 2015)
Super humiliation lors de mon audition ” Vous etes malade madame vous avez pas de problème de mémoire” ou bien vous savez pas faire la différence entre un mariage et une manifestation” : Résultat des courses condamnation pour outrage et organisation de manif non déclaré. (V.D.)
JUSTICE/La femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil placée en garde à vue parce que suspectée, notamment, d’avoir organisé une manifestation “sauvage”
Passy (Du correspondant de l’Agence de presse indépendante de Savoie, APIS).— Placée en garde à vue à la brigade territoriale de gendarmerie à Passy depuis 15 h mercredi 13 mai 2015, Valérie Dugerdil, femme du leader indépendantiste savoisien Fabrice Dugerdil et qui milite elle-même pour une Savoie indépendante, se trouve suspectée d’avoir organisé la manifestation, non déclarée, qui s’était déroulée mercredi 28 janvier 2015 devant la brigade territoriale de gendarmerie à Bonneville, où son mari avait été placé en garde à vue soupçonné lui aussi d’être à l’origine d’une manifestation “sauvage”. Valérie Dugerdil, ministre de la Famille, de l’Éducation, de la Santé et des Affaires sociales dans le Gouvernement provisoire de l’État de Savoie établi à Genève, se voit également mise en cause pour avoir, au cours de la manifestation du 28 janvier 2015, proféré des injures à l’adresse de la justice et de la gendarmerie françaises, en l’espèce «Justice de merde!» et «FFO hors-la-loi!». Les indépendantistes savoisiens appellent les gendarmes français «FFO», pour «Forces françaises d’occupation», et les considèrent comme des «hors-la-loi» dans la zone dite «neutralisée» de la Savoie, héritée de l’acte final du congrès de dénapoléonisation de l’Europe conclu le 9 juin 1815 à Vienne, capitale de l’Autriche. (APIS, 13 mai 2015)