Bissentenare dla Vitòria 'd Waterloo: 13 e 14 ëd Giugn

Home » Bissentenare dla Vitòria 'd Waterloo: 13 e 14 ëd Giugn

Bicentenaire de la neutralité de la Savoie
Suite à un refus de l’A.T.M.B. d’organiser notre repas ainsi que notre soirée dansante ce soir, nous tenons à vous informer que malgré la venue des F.F.O. nous maintenons notre réunion cet après midi et la journée de dimanche.

Dimanche : 10H00 à 18h00

Repas 10€ (salade ou taboulé / saucisses ou merguez – frites / glace artisanale / café)

La réunion et le repas seront sous chapiteau ainsi même en cas de mauvais temps, la journée est maintenue.

Etat de Savoie
Anvit

Des indépendantistes savoisiens fêteront «la victoire de Waterloo»

Savoie (De la rédaction de l’Agence de presse indépendante de Savoie, APIS).— «Rejoignez-nous pour fêter comme il se doit ces bicentenaires!». Ainsi les indépendantistes du Gouvernement provisoire de l’État de Savoie, établi à Genève, et de l’association loi 1901 «Direction aux affaires savoisiennes», siégeant à Saint-Gervais-les-Bains, invitent-ils les habitants des départements français de la Savoie et de la Haute-Savoie à se réjouir de «la victoire à Waterloo et la neutralité de la Savoie», acquises l’une et l’autre en juin 1815, à neuf jours d’intervalle. La “fête” se tiendra «à partir de 16 h» les samedi 13 et dimanche 14 juin 2015 sur un terrain privé, creusé de deux lacs, situé à Vougy, près de Bonneville, le long de l’autoroute Blanche (A 40) vers Chamonix. La défaite —fatale à son règne— que l’empereur des Français Napoléon Ier avait essuyée le 18 juin 1815 dans la plaine de Waterloo, à seize kilomètres et quelques au sud de Bruxelles, est regardée comme une «victoire» par les indépendantistes nord-alpins dans la mesure où elle sonna le glas de l’occupation française de la Savoie. Celle-ci, d’une durée d’environ vingt-trois ans, avait débuté sous la Révolution française lorsque, dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792, sans déclaration de guerre, les troupes de la Convention nationale envahirent le duché, partie intégrante d’un royaume dont la capitale était Turin. Neuf jours avant Waterloo, le 9 juin 1815, les puissances alliées contre la France impériale, au premier rang desquelles l’Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russie, avaient signé l’acte final d’un congrès de dénapoléonisation de l’Europe réuni à Vienne, la capitale autrichienne, depuis le 18 septembre 1814 [en illustration, une gravure représentant les congressistes, signée du portraitiste lorrain Jean-Baptiste Isabey]. L’article 92 de cet acte final avait concédé aux Savoisiens septentrionaux la disposition suivante: «Les provinces du Chablais et du Faucigny, et tout le territoire de Savoie au nord d’Ugine […] feront partie de la neutralité de la Suisse telle qu’elle est reconnue et garantie par les puissances» réunies à Vienne. Voilà pourquoi, outre celui de «la victoire à Waterloo», les indépendantistes du Gouvernement provisoire de l’État de Savoie et de l’association «Direction aux affaires savoisiennes» convient à «fêter» le 200e anniversaire de «la neutralité de la Savoie». Ils la considèrent toujours en vigueur nonobstant le fait que l’un des traités de paix de la Première Guerre mondiale, signé à Versailles le 28 juin 1919, l’ait abrogée en ces termes (article 435): «Les hautes parties contractantes […] constatent […] que les stipulations […], déclarations et autres actes complémentaires relatifs à la zone neutralisée de Savoie […] ne correspondent plus aux circonstances actuelles». (APIS, 11 juin 2015)

Ij Piemontèis a-i saran con na delegassion ëd Gioventura Piemontèisa. Chi ch’a vorèissa partëssipé ch’a pija contat për temp con ël Moviment.

HISTOIRE/Drapeaux de Savoie dans les vitrines de commerçants pour fêter la défaite infligée à Waterloo aux soldats de l’empire français

Savoie (De la rédaction de l’Agence de presse indépendante de Savoie, APIS).— Jour de fête, jeudi 18 juin 2015, chez les adhérents de mouvements indépendantistes savoisiens et leurs sympathisants. Des commerçants —à l’image de ce marchand de jouets de La Roche-sur-Foron— ont même arboré le drapeau de Savoie dans leurs vitrines pour célébrer la défaite que l’empereur des Français Napoléon Ier avait essuyée voilà deux cents ans date pour date, sinon jour pour jour (la bataille eut lieu un dimanche), dans la campagne de Waterloo, à seize kilomètres et quelques au sud de Bruxelles. Car l’échec infligé à Napoléon Bonaparte à Waterloo, sonnant le glas de son règne impérial (1804-1815), avait marqué la libération de la Savoie, partie intégrante d’un royaume ayant Turin pour capitale, que les troupes de la Révolution avaient envahie sans déclaration de guerre dans la nuit du 21 au 22 septembre 1792 et que la France occupait donc depuis bientôt vingt-trois ans en ce printemps de 1815. «L’Empire [fut] une immense société mise en résidence surveillée», le dépeint l’historien Bernard Iselin dans son livre «Savoie millénaire – De l’an 1000 à l’an 2000 – D’un millénaire au vôtre». Sous l’intertitre «L’envers de la façade impériale», Bernard Iselin, qui avait combattu dans les rangs des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale (2e DB du général Leclerc), s’était retiré à Saint-Gervais-les-Bains et y mourut en 2005, décrit encore: «De la mer Baltique à la Méditerranée, des côtes atlantiques aux rives de la Vistule polonaise, Napoléon entend[ait] tout maîtriser d’une poigne de fer. Les interdits ne se compt[ai]ent plus, à commencer par ceux des droits de l’homme. Ses Constitutions successives les ignor[ai]ent à mesure que sa puissance s’impos[ait] sur le continent. La presse [était] soumise à une censure draconienne, à l’égal des livres et de l’ensemble de la librairie. Un décret du 8 juin 1806 étend[it] ces pratiques au théâtre, avec censure préalable des œuvres devant y être jouées. L’autorisation n'[était] pas conférée par le préfet, mais bien par les services du ministre de l’Intérieur. Ces contrôles concern[ai]ent également la poste. Toute lettre [était] soumise à surveillance, c’est-à-dire que l’Empire perpétu[ait] un des privilèges de l’Ancien Régime». Pour sa part, dans son «Histoire de la Savoie», l’avocat et bibliothécaire Henri Menabrea, Chambérien d’adoption, clôt ainsi l’occupation française du duché: «Les souvenirs du passé endormis pendant vingt ans se réveillèrent. Après beaucoup d’aventures [les guerres de la Révolution, puis de l’Empire, dispendieuses en argent et en hommes], dont on ne sentait plus que les fatigues, il était agréable de se retrouver dans le vieux chez-soi». (APIS, 19 juin 2015)

CHI SIAMO

«Për fé fòra un pòpol, a s’ancamin-a co’l gaveje la memòria. As dëstruvo ij sò lìber, soa coltura, soa stòria... ».

SOCIAL
CONTAT

Piassa dl’Oratòri ‘d Don Bòsch 15030 Ël Sumian / Occimiano (AL) | e-mail: giovpiem@yahoo.it

.

Torna su