Réunion fort intéressante hier, à St Isidore, où diverses sensibilités Nissardes se sont exprimées au sujet à la fois des problèmes soulevés par L’Ecovallée de la Plaine du Var (OIN-Grand Stade-IKEA etc…) mais aussi d’autres schémas de d’aménagement et d’activités économiques et notamment pour notre arrière pays.
Il faut en effet ne pas rester sur les schémas économiques des attardés mentaux des années ’70-’90.
Telle une secte d’idolâtre digne de l’Ile de Paques, ils continuent à ériger des monuments incantatoires grandioses (Grand-Stades, Quartiers d’affaires, Gares multimodale LGV, Palais des Congrès ou d’Exposition, pépinières d’entreprise high-tech : Daillymotion ?) pensant ainsi que ces édifices religieux dédié à l’économie de marché attireront les dieux de l’Argent.
« La vérité, c’est que les industriels, Cisco, Schneider, GDF-Suez, nous ont choisis comme territoire de référence. Quand ils regardent la planète, le clignotant s’allume chez nous. » Sic le Princesident de la Métropole Christian Estrosi.
Par contre que tous les clignotants de l’indice d’endettement des Niçois soient au rouge ne l’inquiète pas !
Il n’est pas raisonnable de continuer à pousser le taux d’occupation de notre territoire, pour des raisons de ressources énergétiques, de grave pollution de l’air, de tranquillité sociale, des ressources en eaux potables, et surtout du gaspillage des terres agricoles, continuer dans le même sens serait criminel. Nous ne payons souvent qu’au bout de vingt ou trente ans les aberrations en termes d’aménagement qu’ont commis nos grands prêtres de l’aménagement ( Des jardins suspendus de Babylone avec leurs tennis, galerie marchande et parking soudain décrié comme une horreur et remplacé par la Coulée Verte à 80% Minérale made in China).
Doit-on dans les vingt ans qui viennent doubler, voire tripler les voies de communication dans la vallée du Var et celle du Paillon afin de résoudre les problèmes de communication entre les zones résidentielles et les zones d’activités économiques. Les habitants de l’arrière-pays sont-ils destinés seulement à se déguiser en indigènes pour animer les fêtes touristiques l’été ?
Si les bus à haut niveau de service (BHNS) seraient envisagés pour circuler entre la gare multimodale et le Grand Stade Allianz-IKEA via la voie de 40M, pourquoi ne seraient-ils pas envisageables pour la ligne 2 du tramway ?
Pourquoi ne pas élargir et optimiser la Ligne du Train des Pignes entre Nice-Centre et St Martin du Var, pour en faire une sorte de RER Niçois. Créer de véritables Mini-gares multimodales le long de son parcours – St Isidore- Lingostiére, Carros, St Martin du Var qui permettraient l’interconnections avec des réseaux de bus performants desservant l’arrière-pays. Ce plan serait adaptable à la Vallée du Paillon via la ligne Nice-Breil.
Nous disposons aussi dans notre pays d’une importante réserve forestière souvent négligée, rien n’est mis en œuvre en agroforesterie pour cultiver des bois d’œuvres. La majeure partie de nos fustes finissent soit sous forme de pâte à papier à l’usine de Tarascon ou St Gaudens (Capital Indonésien) voire sont expédiés en Chine pour nous revenir sous forme de meubles bon marchés et dangereux pour la santé. Alors bien sûr, notre relief ne permet pas l’utilisation d’engins énormes d’exploitations appelés « éléphants » qui avec un seul conducteur remplacent le travail de vingt bûcherons, mais aujourd’hui les forêts autrichiennes sont à nouveau exploitées au débardage par chevaux et câbles.
Il existe un véritable potentiel d’économie et d’emploi autour de nos forêts, à condition toutefois de créer des filières décentralisée par Vallée et non de tout concentrer en périphérie du tissu urbain de la côte.
L’implantation des grandes surfaces, grande illusion de la maîtrise des prix à la consommation, a détruit plus d’emplois qu’elle en a créés, tuant à la fois les petits commerces de proximités mais aussi l’agriculture locale. Et pourtant on continue à en construire…
Alors qu’une grande partie de la population active rejette suite aux divers scandales les produits issus des grandes filières de l’agro-industrie, on continue à éradiquer les terres agricoles autour des zones urbaines. Alors que de nombreuses familles aimeraient avoir accès à un bout de terrain pour cultiver leurs propres légumes et éduquer ainsi leurs enfants par le partage de l’effort, d’un savoir, d’une discipline à une nourriture saine. Alors que de nombreuses communes développent des jardins familiaux partagés, les attardés du développement métropolitain regardent toujours vers les idoles du Béton.
Alors, nous prévenons tous les futurs candidats qui espèrent un siège ou un strapontin sur les listes électorales des municipales 2014, surtout que ces élections ne se limitent pas aux communes, mais vise au contrôle de la Métropole ou des Métropoles organes de décision jacobin anti-démocratique par excellence.
Ces questions nous allons vous les assener à chaque réunion publique, nous allons mettre en place des actions que les médias ne pourront taire, nus allons vous harceler jusqu’à ce que vous répondiez.
Es finite sian pas d’ou pelandroun, ni drech, ni seneca, Nissart soulament.
Jean-Marc Fonseca
5.5.2013
► Progetto “Terra Segurana”, giardini familiari condivisi per fermare l’urbanizzazione selvaggia